Wednesday, April 23, 2014

Dolk - Graffeur Norvègien

Dolk et graffeur de Bergen, Norvège. Par ses propres mots, il commence à faire le street art quand il était en chômage et “vraiment ennuyé”. 

Dolk s’interesse à une forme d’art graphique très spécifique. Il est graffeur pochoiriste. C’est à dire qu’il dessine dans les feuilles de carton ou de métal découpée avec une brosse. Après, l’artiste coupe les feuilles pour avoir le contour de la découpure et l’utilise pour reproduire plusieurs fois dans les murs avec la peinture aérosol.

C’est une technique très spécifique qui est en vogue dans le monde du street art depuis quelque dix années. 


Son projet à Lofoten. 

Dolk aime bien utiliser son street art pour relancer les espaces inhabitées. Il a fait un projet à Lofoten, une petite ville dans le nord de la Norvège et il a crée l’art du pochoir sur vingt maisons abandonnées. L’objectif était de redefiner le street art et le déplacer dans une espace loins de l’homme et de la vie.

Le projet en prison.

Son art est aussi beaucoup politiquement orienté. Lorsque le street art est souvent illegal, Dolk a choisi de faire un projet dans une prison en Norvège pour contester l'idée de la liberté et du droit.

Après d’obtenir sa gloire en Norvège, Dolk commence à travailler dehors, notablement à Berlin, Londres, New York et Tokyo. Mais en dépit d'être célèbre, Dolk aime bien cacher son vraie identité. Il veut que les gens lui connaissent par non que son art. Le public ne connait que son âge et sa ville natale. Il n’a presque jamais fait des interviews. Depuis quelque années, il a commencé à montrer son art dans les musées. 

À cause de la nature du pochoir, les images crée par Dolk sont simples et fortes. Le couleur dominant est toujours noir, bien sûr. Il y a souvent un ou deux couleurs secondaires. On peut reconnaitre les thèmes comme l’amour, la liberté, la nature, le droit, mais les messages vont plus loin. Les plusieurs des dessins sont composées d’une seule personage. C’est difficile de définir son style. Les images sont ni optimistes et ni pessimistes, ni trop simples et ni trop compliquées, ni simplifiées et ni sophistiquées. Elles sont souvent une mélange de tous.


Monday, April 7, 2014

Une Mythologie de 2014: Les Low-cost Airlines



Je crois qu’aujourd'hui les compagnies aériennes à bas prix (low-cost airlines) sont devenus une mythologie. Elles ont redéfini ce qu’il faut pour voyager,  et ont permis à plus de gens, surtout aux jeunes et aux pauvres, de voyager plus facilement et plus souvent. 

Les compagnies aériennes à bas prix ont commencé aux États-Unis il y a plus de trente ans, et peu à peu, elle sont venues sur les autres continents. En Europe, les compagnies comme Ryanair sont aussi populaires que les grandes companies nationales comme British Airways ou KLM.

Alor que les services aériens sont en train de devenir plus classifiées, la routine aérienne est simplifiée et égalitaire. Elle est moins sophistiqué, et suit la philosophie du “faites-le vous même”: vous achetez des billets non-transferables, non-échangeables et non remboursables sur l’internet, faites l'enregistrement tout seul, et enfin, il n’y a pas de repas si vous ne le demandez pas. Les compagnies aériennes à bas prix formulent une expérience aérienne comme dépouillée: l’importance est le voyage et rien d’autre.

Philosophiquement parlant, les compagnies aériennes à bas prix représentent le marché social-démocrate de l’industrie aérienne. Elle sont plus accessibles et abordables, et sa présence est contre l’idée d’autrefois que les voyages et les vacances ne sont pas possibles pour les pauvres.

Grace à des services abordables, le monde est devenu plus mobile. Les voyageurs sont plus jeunes, et plus de voyages sont devenus possibles. 

Mais le futur des compagnies aériennes à bas prix n’est pas clair. Dans le marché économique, le modèle commercial basé sur la classification des clients donne encore beaucoup possibilités de gagner et de réaliser plus de profits, de développement et d'expansion. Les compagnies aériennes à bas prix ne peuvent utilisent que les aéroports secondaires ou les terminaux plus spartiates. Comme cela, l'accessibilité aux clients est plus limitée. Plus de compagnies aériennes à bas prix ont choisi d’offrir une combinaison des services low-cost et services classifiées, et à cause de cela, la quantité des billets low-cost est tombée, et la différence entre les deux categories est en train de disparaître.